Rendez-vous du 15 mai au 17 juin 2021 au Bar à photo pour l’exposition EXTRA\Ordinaire de Christophe Hargoues.
Ce mois-ci, nous vous proposons deux vernissages de l’exposition EXTRA\Ordinaire. Pourquoi ? Pour vous proposer l’expérience d’exposition la plus agréable et securisée possible, en divisant le public attendu en deux. Plus facile de contrôler la jauge, moins d’attente pour rentrer dans la galerie, plus facile pour vous servir à boire… Après-midi ou soirée, à vous de choisir !
✦ Samedi 15 mai de 15h à 18h :
Vernissage de l’exposition de Christophe Hargoues « EXTRA\Ordinaire »,
dans le cadre du Hors les murs du festival des Boutographies
✦ Mercredi 19 mai de 17h à 21h :
Soirée de vernissage
L’exposition :
Trois ans et demi, c’est le temps de travail qu’il aura fallu pour aboutir à cette exposition.
Christophe Hargoues découvre le centre Yolaine de Kepper un peu par hasard, passant devant pour un rendez-vous. Ce centre, situé près d’Angers, accueille une cinquantaine de résidents atteints de maladie neuromusculaires, entre 18 et 51 ans. Au fil de sa visite, Christophe Hargoues découvre autant d’univers que de résidents, chacune des chambres dévoilant la personnalité de son occupant: « Il y a une sorte de concentré de vie dans ces 15 ou 20 m2 de chaque résident ». Captivé par l’énergie de ce lieu et de ses patients, le photographe se décide alors à raconter leurs histoires, à travers son objectif. L’exposition EXTRA\Ordinaire est un recueil de toutes ces vies cachées au monde extérieur.
Chambre par chambre, résident par résident, Christophe Hargoues met en scène rêves et passions. N’utilisant aucun procédé de photo-montage, tous ces décors ont été réalisés pour l’occasion sans trop de moyens mais avec beaucoup de volonté, selon les désirs et attentes de chacuns des onze participants. Ainsi, sont mis en scène un voyage dans l’espace, une jungle, un touchdown, un camp militaire… Scénettes parfois amusantes, souvent émouvantes mais toujours extraordinaires. « Je voulais rajouter de la folie, du surréalisme, de l’intemporel, des choses qui dépassent leur propre condition et qui fasse oublier aussi cette condition de personnes en souffrance. »
Depuis son travail au centre, trois résidents sont décédés: Laurent, Olivier et Julien. Cette série photographique aura permis de conserver et d’archiver ces histoires hors-du-commun, d’immortaliser leurs présence, comme « une sorte de bras d’honneur à la mort ou au destin.»